Comment gérer son stop-loss

Comment gérer son stop-loss

Comment gérer son stop-loss de façon judicieuse ?

– Et toi tu le mets où ton stop ?

[Tweet “Et toi tu le mets où ton stop ?”]

– Eh ben j’en mets pas! ça m’évite de me torturer l’esprit et ça revient au même… je perds du fric!
– Tu le prends avec humour c’est déjà ça! Ou bien t’as les poches très profondes…
– J’ai tout essayé…
– Sur un trade? Sur 100 trades?
– J’arrête le trading, j’en peux plus!
– T’as raison, c’est le meilleur stop à mettre, celui qui te protègera le mieux, la meilleure décision à prendre.

Confidence #1 – Le marché bouge !

Pour savoir comment gérer son stop-loss, rien de plus simple.
Tout d’abord, quelque soit le prix de l’actif à un instant donné, vous pouvez gagner en achetant ou en vendant, tout dépend de votre horizon de temps. Dans l’absolu, en prenant un horizon de temps suffisamment long, le prix sera parfois au-dessus, parfois en dessous du niveau d’entrée.
C’est pourquoi dans l’absolu un stop loss ne sert donc à rien, sinon à vous assurer de perdre de l’argent. Dans la pratique bien sûr c’est différent. Il est raisonnable d’avoir un stop sur chaque position séparément et un stop sur le portefeuille global. Afin de nous laisser le temps d’être profitable nous allons jouer sur le volume.
[Tweet “Dans l’absolu un stop loss ne sert à rien, sinon à vous assurer de perdre de l’argent.”]

Confidence #2 – Tout est dans le volume

Ensuite, ce qu’on apprend dans les classes prépas et même avant c’est de raisonner en termes de limites… Que fera cette fonction si telle ou telle variable tend vers l’infini ou vers 0 ? A priori ça ne sert pas à grand chose en trading.
En prenant l’exemple précédent d’un horizon de temps suffisamment long, il est facile d’imaginer qu’en prenant une position suffisamment petite en volume, en taille, on puisse encaisser la volatilité du marché sans arrêt cardiaque. Imaginez une position infiniment petite…
Dans ce cas on ne se soucierait absolument pas de la volatilité du marché, de sa direction, et on attendrait patiemment que le trade soit gagnant. Plus la taille de votre compte augmente (votre capital), plus vous pourrez vous permettre de mettre du volume sur vos positions, tout en restant conservateur.
Donc vous pouvez garder une exposition constante (en pourcentage) en augmentant les tailles de trades, puisque votre compte s’agrandit. A l’inverse, si vous perdez et que par conséquent votre capital se réduit, il faudra réduire également le volume de vos trades.
[Tweet “Pour encaisser la volatilité du marché, réduisez le volume!”]

Confidence #3 – Vous n’êtes pas le maître

Ce n’est pas à vous de décider où positionner votre stop. Laissez le marché vous le dire. Laissez la volatilité vous le dire. Placez votre stop en fonction de l’horizon de temps et de la volatilité.
Seulement après définissez le volume (c’est-à-dire l’exposition) qui vous permettra de rester dans les limites de votre risk management… Me faites pas peur, vous avez défini ces limites à l’avance n’est-ce pas ? Si la volatilité historique hebdomadaire de votre actif est de 5%, mettre un stop à 3% n’a pas de sens, à moins de faire du day-trading.
A NE PAS FAIRE : je veux acheter un lot de CAC40, où dois-je mettre mon stop?
A FAIRE : Si je veux acheter du CAC40, quel volume maximum dois-je engager afin qu’au pire (stop loss touché) je perde x% de mon compte, et sur quel horizon de temps minimum dois-je envisager de garder la position afin d’avoir une chance d’être profitable. Pour ce faire, analysez la volatilité historique.
[Tweet “Placez votre stop en fonction de l’horizon de temps et de la volatilité.”]

Confidence #4 – Et les graphiques dans tout ça ?

Pour les amoureux (pour ne pas dire autre chose) des supports, résistances et autres “breakout” de figures graphiques, établissez d’abord le niveau auquel vous voulez mettre le stop. Déduisez-en le volume à mettre sur le trade afin de rester dans les limites de votre money management.
Ensuite, le problème avec l’analyse technique c’est qu’il n’y a pas de valeurs exactes. Vous mettrez visuellement votre stop sur le graphique, “un peu au-dessus ou en dessous” des gros niveaux… La question est de quantifier ce “un peu”. Vous avez par exemple un support à 50. Vous mettez votre stop à 48 ? 47 ? 45 ?
[Tweet “Toujours rester dans les limites de votre money management.”]

Confidence #5 – Il n’y a pas de solution miracle

J’aimerais vous donner une recette qui marche à tous les coups mais ça n’existe pas.
Maintenant le seul conseil que je puisse vous donner: raisonnez en machine.
L’autre conseil que je puisse vous donner: utilisez le stop traînant.

Confidence #6 – Oh ça va c’est déjà pas mal 5 pour savoir comment gérer son stop-loss !

Laissez vos commentaires et partagez vos idées…

Technique non recommandée #1 – Mettre le stop après

Il vaut mieux le définir avant en effet…

Technique non recommandée #2 – Avoir un stop “mental”

Vous savez aussi bien que moi que vous ne le respecterez pas, alors soyez honnête avec vous-même et assumez de ne pas en avoir du tout… aka technique de l’espérance aveugle.

Technique non recommandée #3 – Déplacer son stop quand ça va mal

Alors une fois votre stop établi, ne vous torturez pas l’esprit, prenez votre perte et ne pleurnichez pas.

Technique non recommandée #4 – Euh… je vous laisse continuer en bas dans les commentaires

– Alors et toi, tu le mets où ton stop?!
Comment gérer son stop-loss de façon judicieuse ?

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